jeudi 3 juin 2010

les montagnes...

Début juin.
Temps Jell-O.
Mon amie Marie me faisait remarquer que je n'avais pas foulé le sol de ce blog depuis longtemps et elle a bien raison.
La dernière fois, je commençais le travail sur la montagne rouge et là, la montée est terminée. Je dis terminée mais on continue à peaufiner et il y aura première en octobre. Or, je ne pense pas que les choses doivent se figer, bien au contraire.
Je ne m'étais jamais senti aussi nerveux à une première du TFT.
Est-ce la fatigue après parcours?
Certainement. Mais aussi, sans doute, parce que j'ai mis en scène ce texte comme je ne l'avais jamais fait. Une approche bien différente. Autrement ludique. Et que j'ai perdu certains de mes repères. Une certaine assurance aussi. Je me sens fragile. Vulnérable.
Tout ce qui a entouré ce projet, de la première lecture à aujourd'hui, s'est déroulé différemment.
L'approche théâtrale, le processus de travail, la direction.
Mais je suis très fier.
Fier de moi (on peut se le dire) et fier de mes amis.
Et je suis mystifié par la réaction des autres, plus sensible à ce qu'ils pensent.

Je me sens tout drôle.
Mais heureux.

Et on entame le processus autour de Ducharme.
Quelle autre montagne immense...

Sentez-vous que quelque chose change? Sentez-vous l'odeur de fumée qui annonce un grand feu (de joie je l'espère)..?
Sentez-vous la fin du Banquier? La médi@crité qui empeste? (elle n'est pas de moi, celle-là?
En avez vous marre de l'attente du changement? De la montée de l'horreur démagogique conservatrice?
C'est peut-être ça qui me travaille et qui mélange mes sentiments entre mon travail et sa résonnance? J'ai envie de crier, je crie, je vais crier encore... Et le vide autour absorbe le son qui se perd...
Je suis là-dedans.

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