lundi 5 avril 2010

sur la montagne...

Bonjour,

ce matin est un matin important pour moi. Nous sommes le 5 avril et je recommence à répéter. C'est que depuis Noël, je n'ai pas mis les pieds dans une salle de travail, sauf exceptions (1 journée et demi à Laval pour la reprise de D'Alaska). Je n'ai pas souvenir d'avoir passé autant de temps hors les murs, mais en mes murs.
La plupart du temps, je partais en voyage, mais là, je suis resté chez moi, dans mon monde, à préparer les mois qui viennent, à lire, à passer beaucoup trop de temps sur Facebook à commenter l'actualité, à me reconnecter, à voir des enfants naître (deux depuis janvier). À écrire des demandes de subventions.

Les deux premières semaines ont été difficiles. Aucune notion du temps. Une sensation étrange de non-existence, un besoin de se justifier constamment. Puis tranquillement, je me suis mis à comprendre le temps autour de moi, je m'en suis fait un allié. Je l'ai déjoué. Et j'ai compris ce que je faisais, ce que j'y gagnais. Une véritable incubation, un voyage lent, différent...

J'ai nagé aussi.
Oh que j'ai nagé.
Et j'ai laissé pousser mes cheveux. Jamais été aussi longs depuis ma toute jeune vingtaine.

En tout cas, aujourd'hui, je recommence, je me replante les pieds dons mon monde. Je redeviens le metteur en scène et pour ça, je m'en vais sur la montagne. La montagne rouge de Steve Gagnon. Un beau périple s'annonce. Une aventure différente, une prise de parole poétique. Un largage d'émotions. Ça fait plus d'un an qu'on s'y prépare et là, on se lance. On s'en va vers la mouture finale. Je suis nerveux. J'ai laissé les images m'envahir et parfois, j'ai l'impression que je ne saurai pas transmettre précisément ce que je veux. Mais je suis de même, un peu intense.

Pourquoi ici ce matin? Pourquoi ce blog? Je ne sais pas... Je relisais les texte de Hugues Frenette qui partage ses impressions sur son travail, et je me suis dit que je pouvais lui répondre, l'accompagner (s'il le veut bien évidemment). Aussi parce qu'au Japon, j'ai aimé faire ceci. Le contexte aidait, mais ça se crée un contexte non?
Parce que ceux qui me connaissent le savent: j'aime bien chialer (L'utilisation du mot chialer est en rien péjorative ici, je l'utilise de façon imagée. Si l'envie me prend de chiâler pour le vrai, je le préciserai ou si vous trouvez que je chiâle, dites-le, on en discutera).

Bon.

On verra bien.

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